mercredi 22 avril 2009

L'Indonésie en 4 hrs et demie ca se peut-ti?















Quoi, si le Phileas de Jules a fait le tour du monde en 80 jrs, mais bien sur que ca se peut. :)

Blague a part, avant de quitter ce magnifique pays rempli de toutes ces cultures si riches, notre gentille hotesse Chandra tenait a faire voir a mon cheri, un apercu de tout ce qu,il n,aurait la chance de voir avant son retour en terre natale.

C,est donc apres avoir ete cueillis a la porte au petit matin par un chaffeur prive embauche par une compagnie pharmaceutique, et recu en luxueuse camionnette par chandra nous tendans un sa-vou-reux porridge au poulet, tofu frit, pinottes et sauce chili (!), que nous sommes partis par un beau dimanche apres-midi en pleine expo67 rien de moins. En fait, on s,y serait vraiment cru!

Le parc d,attraction appelle Taman Mini Indah Indonesia (La magnifique Indonesie en miniature) fonde par l,epouse d,un ex 1er ministre, se veut une replique de chacune des 33 differentes grandes "provinces" d,indonesie, reparties sur les 1500 iles (dont 11-12 sont les principales occupees).

De l,architecture des moins et des mieux nantis, aux meubles, aux habits, a la nourriture, a l,artisanat, la musique et les danses, bref tout ce qui compose chacune d,elle etait presente a l,interieur de petits quartier repartis sur une immense surface de plus de 2 km carres.

De plus, pour parcourir cette immense surperficie, un magnifique minirail ainsi qu,un teleferique (les babybooms vous auriez aime! :) etait a notre disposition pour survoler a vol d,oiseau la majorite de ces installations.

Et bien sur afin de representer et respecter la diversite religieuse, des eglises, temples hindou, bouddhiste, et mosquees etaient installees un peu partout sur la site, selon les regions representees.

Pour ne pas decevoir notre hotesse qui insistait, nous avons meme eu la chance d,observer des specimens d,oiseaux de toutes ces regions, rassembles dans une immense voliere ou ils pouvaient cohabiter en semi liberte, dans un habitat plutot naturel. Tres impressionnant!!

Tous ces petits district etaient evidemment parsemes de petit resto offrant les specialites culinaires et produits locaux, a prix modiques.

Inutile de vous dire que Martin et moi etions completement ravis par cette visite qui ne pouvait mieux tomber pour faire office de cloture voyage a mon cheri et nous offrir de magnifiques souvenirs.

Apres plusieurs heures de charmante visite, nos estomacs respectifs se comportant cavalierement depuis la veille, nous ne voulions pas trop nous eterniser en voiture sur le chemin du retour. Mais oh surprise tout juste avant de sortir du site, nous avons croise une parade qui debutait a peine, tout specialement organisee pour celebrer l,anniversaire du parc d,amusement ayant lieu le jour meme.

Nous nous sommes vite gares et avons eu la chance inesperee, de voir defiler sous nos yeux ebahis, chacune des 33 cultures presentees en sous groupes (annoncees telle une entree aux jeux olympiques). Chacunes d,elles offrant aux invites d,honneur assis tout pres de nous, leur plus belle prestation, costumes, chants, danse et rituel culturel. Un spectacle epoustoufflant! :)

Des fanfares d,enfants avec des claviers a flutes electroniques (sortis tout droit des annees 80), aux tradionnels porteurs de tete de lion (plus de 15-20 lbs tenu simplement avec une tige placee entre les dents), aux agiles danseurs, aux enfants tellement rigoureux et meme aux rites de passage tel des sauts en hauteur pour seduire les belles...tout y etait, en couleur et musique sous un soleil radieux.

Quelle belle conclusion pour mon bel amour qui des le lendemain a du reprendre le chemin du retour avec le coeur gros.

Je me retrouve donc depuis hier seule dans Jakarta, avec de belles journees bien remplies passees a l,hopital avec Chandra et toute son equipe qui me traite aux petits oignons.

Et comme tout bon set-up de readaptation pulmonaire, ils essaient tant bien que mal, de me faire emplir mon beau costume de batik (une belle chemise traditionnelle un peu grande, gentiment offerte lors de la 1ere conference) avec toute la nourriture qui defilent dans leur clinique(cadeaux des patients ou truc apportes par eux-memes). Pour vous dire, la blague qui circule au bureau est d,ailleurs de rebaptiser la Rumah Sakit (Hopital) pour Rumah Macan (litteralement; la maison du manger...). Ca vous donne une idee. :)

Quant aux autre nouvelles, Mme Rochon vous serez heureuse d,apprendre que devant quitter le pays pour le 8 mai (autorites tres peu conciliantes obligent), je profiterai des semaines qu,il me reste avant de rentrer pour visiter le nord du vietnam et les jolies villes d,Hanoi et bien sur Sapa. Ye! :)

D,ici la, demain je visiterai demain un autre centre hospitalier dans la grande region de Jakarta afin d,y offrir une autre presentation avec mon anglais qui se fait un peu boiteux avec toutes ses nouvelles langues apprises au cours des dernieres semaines. :) Eh! c,est que je dois me garder de la place pour le vietnamien aussi dans cette boite a poux. ;)

Merci pour toutes les nouvelles et toutes mes félicitations à la famille Girard.
Un beau bonjour aux gens du maintien et tout spécialement à Mesdames Rochon et Sureau dont je garde toujours le porte bonheur avec moi. :) Les gens de l'hôpital ici(patients et intervenants sont des perles et nous ressemblent tellement, c'est fou!! :)

Nous débutons dès lundi de nouvelles mesures d'évaluation avec BODE et bioimpédence. Ils pensent même instaurer des graduations pour les finissants du programme. :)

Allez zou je dois quitter mais je vous embrasse bien fort et souhaite que le beau temps se poursuive de par cheu vous! Bisous xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx et x

samedi 18 avril 2009

Jakarta la grosse Dourian?










La Dourian pour les gens qui ne connaissent pas est un fruit très particulier.
Il est d'abord très gros, d'apparence piquante, rapeuse et peu attirant avec sa couleur d'un gris verdatre un peu mat.

La chose la plus caractéristique de ce fruit est toutefois son odeur. En effet, toute personne ayant un sens de l'odorat fonctionnel pourra sentir à un 1km à la ronde, les fortes effluves de ce "fruit that smells like sh.." tel que le disent si bien les Indonésiens. :)

Par contre les plus audacieux qui auraient bravé l'apparence chargée et poisseuse de l'intérieur et qui en auraient goûté la chair, pourront vous dire que ce fruit est malgré un 1er effet surprenant, tout simplement dé-li-cieux. Mon chéri le compare d'ailleurs à juste titre au fromage bleu des fruits. Dans le genre il faut aimer mais quand on aime, on aime.

Nous voici donc arrivés dans la ville la plus dense et de loin la plus polluée d'Indonésie, sa capitale, j'ai nommé Jakarta.

Cette ville pleine de contrastes choquants et de beautés insoupconnées, nous fût au 1er abord très peu accueillante (pour toutes sortes de raisons que nous expliquerons une fois les douanes de retour passées). Toutefois, la gentillesse et toutes les délicates attentions de notre hôtesse Chandra (mon contact pour l'hôpital) sont rapidement venue adoucir notre atterrissage dans cette ville à la fois trrrrès pauvre et trrrrrrès riche, ou s'entrecroisent plus de 8 millions d'habitants sùr près de quoi, 25 km carrés?

Des voitures, des commerces, des centres d'achats, des motos, des restos, des klaxons, des égouts à ciel ouverts et des gens encore tout étonnés de voir des buli, ça en fait beau-coup!!!!

à suivre...

jeudi 9 avril 2009

La plus meilleure Kuala Lumpur du monde entier












Nous voici ce vendredi 10 avril en direct de Kuala Lumpur en Malaisie, un pays friand de records guiness de tout acabit.

En effet, du plus grand parc d'oiseaux, aux plus grandes tours à bureaux, en passant par le meilleur rotisseur de poulet et le plus grand nombre d'heures passées dans une pièce avec 6000 scorpions, partout dans la ville nous voyons ce type de superlatifs indiqués aux portes des commerces. D'ailleurs la plus meilleure Lise Robert du monde entier dites moi donc, l'auteur de cette ligne célèbre n'est-il pas originaire du coin? :)

KL est une ville non seulement magnifique et des plus propres, mais on s'y sent même plus en sécurité que dans nos propres rues du centre ville de Montréal.

De multiples et vraiment magnifiques musées et attractions touristiques sont accessibles à pied et sont offertes gratuitement à tous. Des heures et des heures de visites et d'exploration.

Nous avons peut-être manqué de justesse le fameux grand prix de Malaysie mais nous avons tout de même eu la chance en 5 jours de visiter: le musée national, le musée d'art islamique, le musée d'art national, le parc d'orchidées, le planétarium, un souper-spectacle et même d'aller voir des films locaux dans des salles de cinéma sous surveillance étroite de l'escouade de la moralité. :)

Et que dire des mets parfumés dans les rues du Chinatown et du little India qui se fait un peu plus discret mais qui est heureusement bien présent.

Tout ceci sans compter les fameuses tours Petronas qui une fois la nuit tombée, prennent de sérieux airs de Gotham City. Parmis les autres attractions populaires, on pouvait aussi trouver le parc d'oiseaux et de papillons que nous avons volontairement évités pour ne pas encourager la capture indue (j'ai eu ma leçon avec les dauphins). Mais ils sont semble-t-il aussi très très beau à voir.

Côté culture, cette capitale-métropole peut effectivement se vanter d'avoir beaucoup à offrir. Kuala Lumpur est une ville composée d'un beau triangle de cultures omniprésentes dans toutes les sphères de la ville (cuisine, travail, spectacle, langue, mode, architecture, musique, habillement, religion, etc) soit les Malais, les Chinois et les Indiens, qui ont trouvé une belle façon de vivre en harmonie.

Seul fait déplorable mais qui s'explique, tout ce beau monde doit se parler en anglais pour faciliter les échanges. Ce qui fait que le bahasa est malheureusement relégué au second plan partout dans le centre-ville. Le film Malaysien nous fut même présenté en version originale anglaise...un peu triste et porteur de message mais bon, je n'en dirai pas plus.

L'architecture de la ville est à forte tendance islamiques et partout l'on peut retrouver la forme étoilée dans les diverses structures (tuiles, trottoirs, murs, clôtures, peintures, etc.). Il est difficile de faire abstraction de la religion qui est partout omnipresente mais toutefois pas envahissante et même plutôt très respectueuse et même inclusive.

Nous vous quittons sur ce, notre embarquement pour Jakarta se faisant à l'instant.
Je ferai demain la rencontre de mon contact à l'hôpital qui m'a annoncé cette semaine qu'elle nous offre gracieusement un gîte pour toute la durée de mon séjour en échange de quelques présentations dans les divers centre hospitalier de la région.

La partie boulot débute donc plus sérieusement cette semaine, alors peut-être aurons nous moins de temps pour tenir le blog à jour. Mais ne vous en faites pas, nous ne vous oublions pas pour autant. :)

Gros bisous à tous et n'oubliez pas de nous donner des vos nouvelles. Parlez nous de votre quotidien (des pottins, des nouveaux couples, des téléromans, des incidents politiques, le hockey, je veux savoir, racontez moi tout!!) :)

Allez zou, nous quittons, à tout bientôt!
Martin et Annie xxxxxxOOOOOOoXxxxxxxxx

vendredi 3 avril 2009

Kawah et Ramayana sur Java










Les voici de retour après une absence prolongée, mais expliquée par les multiples transports tout terrain et l'accès impossible aux technologies supra sophistiquées (électricité, eau courante, nourriture chaude et café...). Oui oui, on le sait, on fait bin pitié. ;)

Après l'idylle d'une semaine passée sur l'île de Gili Air, nous avons décidé de reporter notre trek sur Rinjani pour cause de pluie intenses et rentrer sur Lombok, puis sur Bali (traversée par le nord) pour nous rendre sur Java, une grande île située à moins d'1 km vers l'ouest.

Arrivés sur cette île musulmane (comme la plupart des 1200 autres d'Indonésie, Bali étant l'une des seule Hindouiste), nous avons déjà pu observer de multiples changements reliés à la culture (vêtements, architecture, langue, musique, nourriture, etc).

Notre point de départ pour la visite de l'île fût donc Kawah Ijen, un volcan de plus de 2326m toujours actif que nous avons pu approcher de très très près. Après avoir trouvé 2 monsieurs pour nous hisser à moto tout en haut des 19 km de montée, nous avons trouvé refuge dans un camp de base très rudimentaire d'où les départs de randonnées s'effectuaient au petit matin.

La rude montée de seulement 3 km à pied fût intense, mais le coup d'oeil au sommet en vallait définitivement le coût.

Un cratère immense et un lac d'un bleu azure s'y trouvaient, tout à côté d'une mine de souffre d'où des dizaines d'hommes armés de simples tiges de bamboo et de paniers en osier, y recupéraient des 20 à 30 kg de souffre, pour les remonter à la surface du cratère et ensuite les redescendre tout en bas afin d'y recevoir un maigre 0.50$ par kilo. Et ce, effectué sans aucun équipement autre qu'une paire de sandale souvent déchirée et des bouts de chandails en guise de chaussettes sur un chemin totalisant 6 km sur des surfaces des plus incertaines et des émanations de souffre rendant la visibilité et surtout la respiration vraiment impossible par moment.

Pour vous donner une idée, Martin et moi avons eu peine à monter pendant 2h et nous avons eu besoin de 3 litres d'eau, de collations et d'une bonne journée de repos pour nous remettre d'une simple montée sans aucun poids additionnel. Une grande leçon d'humilité que nous espérons ne jamais oublier.

Ensuite, le retour à la ville à moto et la poursuite de notre visite de Java s'est effectué par train pour un 11 hres de traversée à travers rizière magnifiques et orage intense pour nous rendre en plein centre soit Yogyakarta, une ville importante comportant de multiples attractions pour les Bules (prononcé Bouli), l'équivalent de Fareng en indonésie pour dire étrangers mais que nous n'entendons que très rarement.

Le monsieur présenté avec Martin sur la photo fût l'une des belles rencontres effectuées sur les quais de gare, permettant une fois de plus, des échanges linguistiques et culturels des plus sympatiques et enrichissants.

D'ailleurs à cet effet, notre bahasa s'améliore de jours en jours, étant beaucoup plus facile à apprendre et surtout à pratiquer que le thai ou le lao. Nous l'avons déjà mis à rude épreuve depuis les derniers jours en assistant d'une part à une comédie burlesque en bahasa au cinéma et une magnifique pièce de théâtre des tradionnelles "shadow puppet" . Un art très impressionnant et féérique datant du 9e siècle en Indonésie.

Pendant le spectacle, mon chéri s'est fait prendre en affection par le concepteur des marionnettes qui lui a révélé les milles et un détails de l'histoire et de conception des personnages composant la magnifique histoire du Ramayana (un conte épique, raconté à travers toute l'Indonésie depuis des siècles). Cet homme nous a d'ailleurs raconté avec passion que sa famille perpétuait cet art de conception depuis les 10 dernières générations (transmis de père en fils).

À une certaine époque, il paraît que les dames n'avaient droit d'assister qu'au côté ombragé de la pièce. Une forme de censure soit, mais cette portion est de loin la plus jolie et la plus magique des deux (donc rien de perdu pour cette fois):). L'autre section comportant également plusieurs musiciens et chanteurs pour accompagner l'histoire.

À la fin de la représentation de l'un des 32 actes du ballet (durant à lui seul plus de 2h), nous avons eu la chance de passer à son atelier personnel où il nous a expliqué que la confection d'une seule marionnette de 1ère classe (travaillée à même du cuir de buffle) pouvait prendre jusqu'à 2 mois à raison de 7-8 hres par jour. Une soirée plus que mémorable!

Depuis notre arrivée sur Java, il pleut intensémment de 2-3 hres chaque jour (des torrents dévalant les rues) ce qui rend les visites des alentours un peu plus compliquées. Mais tout rentre dans l'ordre aussitôt la pluie cessée. La saison des moussons devrait se terminer d'ici quelques semaines.

Alors voici où nous en sommes ce samedi 4 avril préparant lentement notre envolée de demain pour Kuala Lumpur en Malaysie, où nous passerons quelques jours afin de renouveller nos visas pour mieux revenir en Indonésie compléter nos séjours mutuels (Martin rentrant sur Montréal ce 21 avril déjà... :(...).

Nous continuerons à vous envoyer plein de chaleur puisque le printemps se fait bien sentir par chez nous paraît-il. :)

Des tonnes de bisous et de calins à tout le monde et au plaisir d'avoir de vos nouvelles de temps en temps.
Martin et Annie xxxxxxxXXXXXXXxxxxxxxx